Prix du Jury de la Jeune Création 2025: Naïma Lecomte

Le jury du Planches Contact Festival 2025, présidé par Rima Abdul-Malak, ancienne ministre de la Culture, a décerné le Prix du Jury de la Jeune Création Photographique à Naïma Lecomte.
Son travail a captivé le jury par le regard attentif qu’il porte au territoire, au rythme de la marche et de l’observation.
Composé de personnalités éminentes du monde de la photographie, le jury a étudié avec soin les 280 candidatures reçues cette année avant de sélectionner quatre photographes pour leur talent et leur vision singulière : Anaïs Ondet, Simon Bouillère, Naïma Lecomte et Jérémy Appert.

Parmi eux, le travail de Naïma Lecomte s’est distingué par la sensibilité de son regard et sa capacité à révéler la beauté discrète du paysage normand. À travers sa série, l’artiste invite à contempler le cours de la Touques, un fleuve qui prend sa source dans l’Orne, traverse le Calvados et se jette dans la Manche, séparant Trouville de Deauville.
Une œuvre poétique et contemplative qui interroge notre lien au territoire, à la nature et au temps qui passe.
Le Prix du Jury de la Jeune Création Photographique offre à sa lauréate une résidence à la Villa Pérochon, Centre d’art Contemporain Photographique à Niort. Ce prix incarne la volonté du festival d’encourager la jeune création et de soutenir les regards émergents qui explorent, à travers la photographie, la richesse et la diversité du territoire.

Née en 1996 à La Rochelle, Naïma Lecomte vit dans le sud de la France. Diplômée de l’’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2021, elle développe une œuvre sensible et engagée. Son travail documentaire, sensible, se construit sur le temps long. Au fil de rencontres et de passages répétés sur le territoire, elles tissent des liens avec les lieux et ceux qui y vivent. En 2023, elle est récompensée par la Lucie Foundation pour sa série Bergerie de Faucon.

What borders
Animée par la volonté de découvrir, comprendre et partager des modes de vie variés, Naïma Lecomte a choisi de suivre le cours de la Touques, ce fleuve qui, depuis sa source, traverse les terres avant de se jeter dans la mer, séparant Trouville de Deauville. En arpentant ses rives, elle explore les paysages, les quartiers et les présences humaines qui jalonnent son parcours.
La Touques, qui relie le Pays d’Auge à la Manche, a longtemps servi de voie navigable pour le transport des marchandises, jouant un rôle majeur dans le développement économique et l’identité des villes riveraines.
Le travail documentaire de Naïma, réalisé en moyen format argentique, offre un portrait sensible des territoires qui bordent la Touques ainsi que de la Rivière Morte, un ancien bras du fleuve isolé depuis 1863.

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