Direction artistique et scénographie

Laura Serani

© Melina Mulas

LAURA SERANI

Directrice artistique

 

Laura Serani est directrice artistique du festival Planches Contact depuis 2019. Avec une programmation construite sur plusieurs éditions, le festival 2019 a été l’amorce d’un nouveau cheminement.  Directrice artistique, commissaire d’expositions et autrice de nombreux ouvrages, Laura Serani collabore régulièrement avec d’importantes institutions et maisons d’édition en Europe et ailleurs.


Elle a été notamment Déléguée artistique du Mois de la Photo à Paris, Directrice artistique des Rencontres de Bamako, la Biennale africaine de la Photographie, au Mali, Directrice du Si Fest et a longtemps collaboré avec Fotografia Europea - Reggio Emilia en Italie et avec la Biennale de Moscou.
Exposition et publication récentes : Paris, le 13 novembre 2015. Du jour au lendemain…La réponse de 42 artistes. Ed. 13onze15 / The Wall Projects ( 2020).

Auparavant, de 1985 à 2006, Laura Serani a dirigé la Collection Fnac ainsi que le réseau des Galeries photographiques de la Fnac (Europe, Brésil,Taiwan). Commissaire d’innombrables expositions et projets multimédia, auteur de nombreux ouvrages parmi lesquelles : 
La photographie entre histoire et poésie (Mazzotta, Milan, 2002 and 2004), Inverno de Sarah Moon (Silvana Editoriale, Milan 2015 ), La vie en rose de Malick Sidibé (Silvana Editoriale, Milan 2010), Malick Sidibé (Collection Photo Poche / Actes Sud, Arles 2013 ), Frontières et Pour un monde durable (Rencontres de Bamako / Actes Sud, Arles, 2009 et 2011), Nous avons fait un très beau voyage, avec Jacques Borgetto, Bernard Plossu, Françoise Nunez et Sophie Zenon (Editions Filigranes, Paris 2010), Prémonition de Cecile Menendez (Le Garage photographie/Arnaud Bizalion éditeur, Marseille 2017),….

Et de textes pour des livres, parmi lesquels East of a new Eden, Alban Kakulya et Yann Mingard (Lars Müller Publishers, Bâle 2009), Europe échelle 27, collectif (Editions Trans Photographic Press/Signatures, Paris 2008), Land ends de Pavlos Fysakis (Babel, Athènes 2010), South Africa : Six décades de Jurgen Schadeberg (Unisa Press, Pretoria, 2013), Morgante, de Nicola Lo Calzo ( Fratelli Alinari editori, Firenze 2011), Inside Niger de Nicola Lo Calzo (Kehrer Verlag, Heidelberg 2012), Concava (Far Fabbrica, Rimini) et M.eating de Maimouna Patrizia Guerresi (Skira, Milan, 2013), Casa Ghirri de François Halard (Kehrer Verlag, Heidelberg, 2013), Idyssey de Stefano De Luigi ( Editions Bessard, Paris 2017), …   

Editrice pour la Collection de L’Artiere à Bologne, depuis 2015, elle a publié Jamais je ne t’oublierai de Carolle Benitah (2019), Stardust de Amy Friends (2018), The Polarities de Larry Fink (2017), Promises to keep de Max Pam (2017) et Ultimo Domicilio de Lorenzo Castore (2015). 

Laura Serani enseigne à l’ENS Louis Lumière et dans les work-shops d’Oeildeep.  

Présidente du Jury Résidences pour la Photographie et consultante à la Fondation Les Treilles (de 2014 à 2021).  Laura Serani est et/ou a été membre de plusieurs jurys (Hasselblad Award 2020, Prix Scam/Roger Pic, Prix Niépce, Festival de la Luz Buenos Aires, World Press, New York Photofestival, Vipa, Prix de la Fondation Manuel Rivera-Ortiz, Circulations, Premio Emergentes Braga, Descubrimentos/Photo Espana, Villa Perochon…), et nominateur pour différents prix (Prix Pictet, Leica Oskar Barnack Award, Mack Books, British Journal of Photography,Pop Cap..  ..).
 

 

Bandeau carrés de couleurs

Claire Bétaille et Bruno Moinard - Agence Moinard Bétail

© Jacques Pépion

AGENCE MOINARD BÉTAILLE

ScÉnographes

 

Pour cerner l’identité singulière d’une agence d’architecture d’intérieur, se tourner vers ceux qui lui font confiance est la démarche la plus naturelle.
S’ils symbolisent l’art de vivre à la française, s’ils sont présents dans le monde entier, s’ils sont innovants, s’ils sont exigeants et si leurs propres clients exigent la perfection, s’ils savent se renouveler pour durer, gageons que leur fidélité à Moinard Bétaille ne doit rien au hasard.

À Londres, Chengdu, Moscou, Kyoto ou encore Dubaï, partout où des civilisations sont assez riches pour embrasser d’autres cultures, Moinard Bétaille instillent une dose d’esprit français, comme une épice dont ils maîtrisent la puissance. S’ils empruntent au savoir-faire des artisans d’exception, au cœur de l’imaginaire français depuis le XVIIIe siècle, c’est tourné vers les siècles à venir, pour produire ou réveiller le patrimoine de demain.

Moinard Bétaille… Entre ces deux patronymes, une envolée multiplicatrice exprime bien plus qu’une complicité : une alliance artistique et esthétique éprouvée et qui voit loin, au service de marques prestigieuses et de personnalités affirmées.

Ensemble, ces deux architectes voyageurs se sont hissés à la bonne hauteur, portés vers l’excellence. À l’évocation de leurs derniers chantiers, salués par la presse internationale, leur apport mutuel sonne comme une évidence. Leur complémentarité s’inscrit désormais aussi au fronton de l’agence de l’avenue Montaigne.

Pour les palaces parmi les plus mythiques au monde, ils ont cherché et trouvé l’osmose avec la ville. Au-delà de l’élégance discrète, leur griffe se devine, surprise après surprise, de découvertes en découvertes. À l’arrondi d’une vasque réinterprétant une ancienne jarre chinoise, au cuivre serti dans une dalle… Découvrir, redécouvrir, voilà leur réponse au défi du déjà-vu ailleurs et de la lassitude.

Sollicités pour des résidences qui plongent le regard dans la Méditerranée et d’autres qui enlacent la tour Eiffel, ils ont utilisé les savoir-faire des artisans d’art, ainsi que des techniques de pointe maîtrisées avec sagesse, visant l’intemporel bien plus que le neuf si vite fané. Quel souvenir garde-t-on d’une villa au bord de l’océan ou de la salle de réception d’une banque privée ? La fraîcheur d’une pierre près du lit, une irisation qui se devine sur un canapé, une lumière qui émerveille soudain.

Mis en confiance, deux domaines sacrés du Médoc et de la Champagne ont pareillement basculé dans une autre esthétique sans perdre de leur superbe, au grand plaisir des amateurs de grands crus.

Dans la salle des restaurants étoilés, d’ailleurs, où ils sont parfois confrontés à des décors majestueux, ces épicuriens ont conçu des alcôves, et su convaincre leurs commanditaires qu’un cuir confortable et une acoustique respectueuse de l’intimité précèdent et décuplent l’émotion sensorielle…

Leurs boutiques sur tous les continents, enfin, tout sauf standardisées, évoluent avec l’époque et ne se ressemblent pas. Chacune offre une expérience de luxe. On les visite parfois comme une maison de famille empreinte de l’histoire de la marque.

Moinard Bétaille, forte de ses 45 collaborateurs, ce sont des techniques de pointe, maîtrisées avec sagesse, visant l’intemporel bien plus que le neuf qui vieillit si vite.

 

BRUNO MOINARD

Président fondateur

 

Bruno Moinard, architecte d’intérieur, scénographe, designer, dessinateur et peintre, fonde son agence 4BI en 1996, quittant l’équipe d’Andrée Putman et Ecart International qu’il avait rejointe en 1979. 
Sa maîtrise scénographique lors de très nombreuses créations pour des musées, expositions ou boutiques, dont la Fondation Cartier, le conduisent rapidement vers l’univers du luxe. 

L’une de ses forces résidant dans l’intégration subtile, élégante, épurée mais chaleureuse de la culture française pour chacune de ses réalisations dans le monde entier. En 2002, la maison Cartier lui confie le nouveau concept et le développement de ses boutiques dans le monde (340 à ce jour), partenariat qui se poursuit encore aujourd’hui. Autre réalisation remarquable, Château Latour à Pauillac (propriétaire François Pinault) en deux phases de travaux (2003 et 2015). A Paris, le siège d’Hermès (2007), l’hôtel Plaza Athénée (2014), à Reims l’hôtel du Marc Veuve Clicquot (2011, groupe LVMH). Sa réputation solidement établie s’étend en Europe, tels le Four Seasons Hôtel à Londres (2017), et le Dorchester Hôtel Eden à Rome (2017),  et de plus en plus en Asie, au Japon et surtout en Chine avec deux hôtels à Chengdu (2013). Il conçoit également de nombreuses résidences privées en France et à l’étranger. En 2010, il publie aux Editions de La Martinière un premier ouvrage, L’architecte Promeneur, suivi en octobre 2015 d’un second intitulé Du Trait à la Lumière.

Décorations et distinctions
Chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur (2009)
Grande médaille d’argent de l’Académie d’Architecture (2007)
Prix du design de l’Architecture Comission of the city of Beverly Hills (2007)
Award of the National Association of Store Fixture Manufacturers (2005)
Talent de l’élégance au Sommet du luxe et de la création (2004)
Janus de l’Institut français du design (2003)

 

CLAIRE BÉTAILLE

DIrecteur associÉ

 

Claire Bétaille est diplômée de l’Ecole du Louvre en 2001 et de l’École Camondo en 2006, composante de l’institution culturelle Les Arts Décoratifs, école formant en cinq ans des concepteurs en architecture intérieure et design. Cette même année elle crée sa propre structure et réalise avec succès, seule, différents projets de résidences privées. 

Très vite, elle se rend compte qu’il manque ce qui lui est essentiel, l’échange et le partage avec d’autres. Une rencontre décisive va influer fortement son parcours professionnel. Bruno Moinard l’accueille dans sa société 4BI-Bruno Moinard et lui propose, en 2007, d’apporter sa coopération au développement du concept et des boutiques de la maison Cartier, client fidèle de l’agence. 

A partir de 2010, Claire accompagne le développement très important de 4BI à l’international, notamment en Asie. La richesse des échanges et les collaborations fructueuses réalisées ensemble invitent Bruno Moinard à proposer à Claire de devenir son associée, ce qui se concrétisera en 2012. 

Claire Bétaille et Bruno Moinard sont donc désormais partenaires pour développer l’agence devenue Moinard Bétaille.

« C’est pour moi un enseignement extraordinaire chaque jour, une curiosité jamais assouvie, cela m’amène aussi à m’adapter constamment, à évoluer, en fonction des besoins des clients et des codes culturels à respecter. J’ajoute que plus que l’environnement urbain, c’est l’être humain dans son environnement proche qui m’intéresse, les lieux de vie, les objets, le design. Là, je ressens que je peux mieux « toucher », c’est la proximité du quotidien de chacun ou d’une famille qui m’inspire. Le toucher autant que le visuel, la beauté, la contemplation, l’art de vivre ressenti différemment par chaque être ».
 

Bandeau carrés de couleurs