FLORE

fondation photo4food
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FLORE est une artiste photographe franco-espagnole.
Lauréate du prix Nadar (2020), du prix Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts (2018), du prix Photofolies, ville de Rodez (1998) et finaliste du prix Swiss Life à quatre mains (2020) et du Hariban Award (2017), elle réalise des séries sur le long cours, souvent lors de voyages. Celles-ci sont acquises ou présentées par différentes institutions prestigieuses comme le musée du Petit Palais, la Bibliothèque nationale de France à Paris, le MMP+ de Marrakech, le Mémorial de Rivesaltes à Salses-le-Château ainsi qu’à l’occasion de foires internationales comme Paris Photo, Photo London, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair de Osaka. Plusieurs monographies ont été éditées sur son travail par les éditions Contrejour, André Frère, Maison CF et Postcart Italie.

Par des interventions techniques raffinées en laboratoire, FLORE, véritable alchimiste, façonne tout autant qu’elle restitue le monde qui se déploie sous ses yeux pour en faire des images uniques qui s’éloignent de la réalité photographique conventionnelle. Elle passe avec aisance des techniques les plus anciennes, comme le platine-palladium ou le cyanotype, aux plus modernes, en les mixant parfois et en intervenant physiquement sur les tirages avec de la cire ou de l’or. Elle définit son univers poétique et atemporel comme un acte politique, qui est sa façon de se positionner face au « faisceau de ténèbres qui provient de son temps », comme le souligne Giorgio Agamben.

En parallèle de son activité artistique, FLORE anime régulièrement des master classes.
FLORE est représentée la galerie Clémentine de la Féronnière à Paris, la galerie 127 à Marrakech, la Blanca Berlin Galeria à Madrid et la galerie Wada Garou à Tokyo.

FLORE.WS

 

Que d'amour c’était 

La plage, en face du Point de vue


En pellicule et en noir et blanc, c’est à travers un film tourné au Paillard-Bolex 16mm des années trente, que FLORE nous emmène dans l’univers de Marguerite Duras. Axé sur la passion naissante entre Michael Richardson et Anne-Marie Stretter dans le roman Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, le film, et les photogrammes de celui-ci, nous font voyager dans l’essence même du texte. 
Ce travail est l'ouverture d'un diptyque dont la partie centrale – axée sur le personnage d'Anne-Marie Stretter – se tournera en Inde, au printemps 2022.

Que d'amour c’était