Thomas Jorion, photographe français né en 1976, vit et travaille à Paris. Autodidacte et grand voyageur, il réalise ses images avec une chambre grand format 4x5’’.

Son travail s’élabore depuis plus de quinze ans autour d’une esthétique contemplative d’espaces solitaires et intemporels. Il développe un langage architectural singulier qui questionne le passage du temps et la trace de l’homme.

En Normandie c’est sur les côtes qu’il a concentré son regard, et mis en avant ces traces de mémoires passées et futures.

En France, il publie plusieurs livres aux Éditions de La Martinière (Silencio, Vestiges d'empire, Veduta). Son travail est régulièrement exposé en galeries, foires et institutions en France et à l'étranger. Il est également présent dans plusieurs musées et collections publiques.

Instagram @thomas_jorion
www.thomasjorion.com
 

Chacun des projets de Sandra Matamoros est lié à une recherche sur un des quatre éléments ainsi qu’au lien émotionnel qui nous y unit. La transformation, le paysage, l’eau, le rêve, l’inconscient et la réparation sont les thématiques qu’elle explore. Son travail s’exprime par une pluridisciplinarité de médiums.

Ce déploiement allant au-delà des frontières de la photographie, lui permet d’explorer la richesse physique et symbolique de matériaux tels que le papier, le miroir, les fibres. La photographie contemporaine, l’installation et l’art vidéo sont les formes finales de ses explorations.

C’est dans la continuité de ses recherches que Sandra Matamoros a abordé son travail sur la Normandie. Frappée par l’érosion des côtes, c’est à travers la mise en scène d’un cube miroir, tel un nouvel observateur de notre monde, qu’elle aborde ce sujet d’actualité.

Sandra Matamoros est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 2000. Elle vit et travaille à Paris. Sa série Mémoire du futur a été exposée au festival photographique “En Aparté” en juin 2022 et son installation Envol d’étourneaux à la villa Namouna lors du festival du film américain de Deauville en septembre 2022.

Instagram @sandramatamorosda
www.sandramatamoros.com

Carline Bourdelas est une photographe française qui vit à Neuilly-sur-Seine. Elle étudie, tout d’abord le droit et la communication, tout en prenant des cours du soir aux Beaux-Arts d’Orléans. Après ses études, elle décide de s’établir à Paris où elle fait de belles rencontres qui lui permettront d’accéder au monde de la photographie.

Ses premières photographies sont prises dans la rue. Ce sont des scènes du quotidien, de l’étrangeté des choses et des objets. Ce sont les images de personnes qu’elle croise et qui lui inspirent une grande tristesse. Les oubliés du monde dont la vie a vacillé. Aujourd’hui, la mise en scène, le procédé technique de superposition d’images donnent à son travail une dimension intemporelle, imaginaire dans un monde brumeux ou lumineux, toujours lointain, poétique et ancré dans la beauté. A travers la photographie, elle montre les histoires qu’elle a vécu et qu’elle veut réparer.

Les influences de son travail se réfèrent à l’imagerie des contes de fées, des tableaux de la renaissance, à l’imagerie cinématographique.

Carline Bourdelas a exposé ses clichés à la Galerie 8 lors des Rencontres d’Arles, elle fait partie des photographes de la fondation photo4food et fait don de photos vendues aux enchères au profit des associations.

En Normandie, c’est à Proust qu’elle fait référence et son ouvrage A l’ombre des jeunes filles en fleurs, dans une approche intime de l’écrivain et de son vécu sur le territoire.

Instagram @carlinebourdelas

Benjamin Decoin est né dans une famille d’artistes, un pied à Paris et l’autre dans l’eau salée. 

Passionné très tôt par l’image, il commence par écrire dans la presse spécialisée cinéma. Parallèlement il voyage, souvent sur mer, ramenant textes et photos. Il passe alors de l’image animée à l’image fixe et son intérêt pour l’humain l’amène à photographier des personnalités, artistes ou comédiens. 

Il est aujourd’hui basé à Paris. Il travaille dans son studio ou à l’étranger, et, parallèlement, continue de naviguer sur toutes les mers et toutes les embarcations qu’il rencontre. 

De ces navigations, outre de nombreux reportages dans la presse, sont nés plusieurs ouvrages. On retiendra notamment un livre en 2015 sur le trois-mâts Belem pour ses 120 ans et, très récemment, un ouvrage sur le porte-avions Charles de Gaulle.  

C’est à nouveau dans cette approche maritime que Benjamin Decoin nous emmène dans ce projet, dans une approche presque pictorialiste des teintes de la mer.

Depuis 2013 il entretient des liens étroits avec la Marine Nationale, dont il veut montrer l’aventure humaine, au-delà des défis technologiques et militaires.

Instagram @bendecoin
www.benjamindecoin.com