Francesco Jodice

Photographe en résidence 2022
Francesco Jodice

Francesco Jodice, 44 things seen by an alien anthropologist in Normandy

 

Né à Naples en 1967, Francesco Jodice vit à Milan. Après des études d’architecture, depuis 1995, à  travers la photographie et la vidéo,  il explore la ville, le paysage social, les phénomènes anthropologiques urbains. C’est notamment le cas dans la trilogie cinématographique Citytellers et dans sa série The secret traces. Ses projets visent à construire un terrain d’entente entre l’art et la géopolitique. Il présente la pratique artistique comme une forme de poétique civile. Enseignant à la Nuova Accademia di Belle Arti à Milan, il a également compté parmi les fondateurs des collectifs Multiplicity et Zapruder. Francesco Jodice a participé à de grandes expositions collectives telles que Documenta, la Biennale de Venise, la Biennale de São Paulo, la Triennale de l’ICP à New York, la 2e Biennale de Yinchuan, et a exposé son travail au Castello di Rivoli (Turin), à la Tate Modern (Londres) et au Prado (Madrid). Ses œuvres les plus récentes — Atlante, American Recordings, West et Rivoluzioni — explorent l’avenir du monde occidental.

 

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44 things seen by an alien anthropologist in Normandy

Les Franciscaines

C’est à travers les yeux d’un extraterrestre, que Francesco Jodice a choisi de décrypter la Normandie. Son film raconte l’histoire fictive d’un anthropologue extra-terrestre arrivé par erreur sur ce territoire depuis une galaxie lointaine.

« Francesco Jodice ne connaissait pas la Normandie. Il s’interroge sur le territoire comme un extra-terrestre qui débarque. Avec son regard d’auteur, il décrypte une réalité qu’il ne connait pas. En proposant un film de science-fiction, il ouvre le débat sur d’autres manières de regarder le réel et sur l’utilisation de l’image aujourd’hui. » Laura Serani

Omar Victor Diop

Photographe en résidence 2022
Omar Victor Diop

Omar Victor Diop, Odysseia

Né à Dakar en 1980, passionné par la photographie et le design, Omar Victor Diop se destine d’abord à une carrière dans la communication d’entreprise. Il se fait connaitre en tant que photographe aux Rencontres de Bamako en 2011 avec sa première série Le Futur du Beau, dans laquelle il questionne les standards de beauté en transformant les symboles de la société de consommation en accessoires de mode. Omar Victor Diop s’inscrit dans l’héritage de la photographie de studio africaine. Tout en la détournant et en imaginant des mises en scène hautes en couleurs, il porte un regard contemporain et créatif sur le peuple noir. Dans la série Diaspora, il se met lui-même en scène, rejouant des portraits de notables africains ayant marqué l’histoire. Son œuvre prend alors une dimension internationale et commence à être exposée aux Etats-Unis et en Europe. Diop interpelle les spectateurs avec une esthétique optimiste, pleine de fantaisie et multicolore, alliant les arts plastiques, la mode et la photographie. Étudiant à Paris, puis exposé à Arles, au Grand Palais à la Fondation Louis Vuitton, Omar Victor Diop entretient des liens singuliers avec la France.

 

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Odysseia

Le Petit bain

Le jardin François André

Les Franciscaines

Cette série est la première restitution d’une déambulation d’Omar Victor Diop à Deauville. Elle s’étendra sur quatre saisons, en 2022 et 2023, et fera l’objet d’une publication aux Éditions Louis Vuitton dans la collection Fashion Eye, dédiée à Deauville

« Durant cette résidence, mon objectif est de trouver, à travers des recherches documentaires et toutes autres sources d’informations disponibles, des anecdotes populaires ou confidentielles, concernant des personnalités connues ou non et qui, rassemblées et remises en scène par mes soins, racontent Deauville, son faste, mais aussi l’intimité de ses villas, ses chambres d’hôtels, l’envers du décor de ses casinos et établissements de prestige, ses festivals et ses spectacles. » Omar Victor Diop

« Au cours de ses déambulations dans Deauville, Omar Victor Diop, avec son projet Odysseia, réalise des mises en scènes où il est aussi le protagoniste et nous invite dans lintimité de son imaginaire, habité par ses souvenirs d’ enfance au Sénégal. » Laura Serani

Odysseia

Stefano De Luigi

Photographe en résidence 2022

Stefano De Luigi, Zéro

Né en 1964, l’Italien Stefano De Luigi se forme à l’Instituto Superiore de Fotografia de Rome et commence à exercer à partir de 1988. Après sa formation, il travaille au musée du Louvre jusqu’en 1996. Sa vie se déroule entre Rome, Milan et Paris. En 2000, il initie un projet majeur : Pornoland. Il y montre différents studios de films pornographiques autour du monde, dévoilant un monde méconnu et souvent fantasmé. De Luigi s’affirme avec un style éclatant de couleurs, des décors insolites et des visages intenses entre réel et irréel. En 2003, avec Blindness, il met en lumière les personnes aveugles et mal voyantes. Le projet, parrainé par l’agence des Nations Unies World Health Organisation, remporte le WE. Smith Fellowship Grant. La REA Gallery à Paris, le New York Photo Festival, la Fondazione Stelline à Milan ou encore le musée du Palais ducale à Gènes sont quelques exemples des institutions qui ont accueilli ses œuvres.

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Zéro

Les Franciscaines 

« Le projet Zéro de Stefano De Luigi entend traiter des fondements théoriques de l'impressionnisme. Il a sillonné la Normandie sur les traces des peintres impressionnistes, qui ont fait la notoriété de la région dans le monde entier. L’artiste se joue de la matière et de la lumière. Résultat : une revisitation inattendue qui renverse les codes de représentation de lieux figés dans l'imaginaire collectif » Laura Serani


"Si le terme impressionnisme vient de la définition performative du peintre qui traduit ses impressions d'un paysage, d'un événement social ou des traits d'une personne, au moyen d’un geste rapide et de touches de couleurs qui définissent l'atmosphère intime de son ressenti, le sens de ma recherche photographique entend définir visuellement, le moment même où la lumière réfléchie imprime l'image de la scène sur la matière sensible."  Stefano De Luigi

Zéro

Jean-Christian Bourcart

Photographe en résidence 2022

Jean-Christian Bourcart - Blow up Normandie ; Fragments d'une chronologie du hasard

Né en 1960, Jean-Christian Bourcart est un photographe français qui vit entre New York et la France. Il débute comme photographe de mariage avant de passer à la presse. Portraitiste, mais aussi spécialiste des sujets intimistes, il photographie puis filme, de manière clandestine, les bordels de Francfort (Madones Infertiles) ou les clubs échangistes de New York (Forbidden City). En 1993, il coréalise une fiction tournée pendant la guerre en Bosnie (Elvis). En 2004, sa série Traffic montre les New-yorkais coincés dans les embouteillages. Pendant l’été 2005, il projette des images des victimes irakiennes sur les maisons américaines (Collateral). Pour la série, Stardust, il photographie dans les cinémas l’image floue sur la vitre qui sépare la cabine du projecteur de la salle du public. Parallèlement, il réalise des films, dont un long métrage en 2010 (En souvenir des jours à venir). Il est aussi l’auteur d’une autobiographie illustrée et d’un documentaire, Camden, sur l’une des villes les plus dangereuses des U.S.A. Lauréat de nombreux et prestigieux prix, son travail est présent dans les collections du MoMa de New York, de la Maison européenne de la photographie et du Mamco de Genève.

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Blow up Normandie ; Fragments dune chronologie du hasard

Embarcadère

 

Jean-Christian Bourcart dresse un portrait couleur de la Normandie. Il en propose une vision kaléidoscopique à travers des portraits et détails de la vie quotidienne qui évoquent, documentent et interrogent notre expérience humaine du territoire.

« Jean-Christian Bourcart observe et décode les mouvements et les interactions afin de tracer une topographie comportementale. Par de courtes séquences quasi-cinématographiques, il dissèque et triture la scène publique pour en révéler la poésie accidentelle et instantanée. » Laura Serani

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Carolle Bénitah

Photographe en résidence 2022

Carolle Bénitah - La courbe du bonheur 

Carolle Bénitah, photographe et plasticienne, est née à Casablanca en 1965. Diplômée de l’École de la chambre syndicale de la Couture parisienne et de l’École Nationale Supérieure de la Photographie, elle vit actuellement à Marseille. Depuis le début des années 2000, elle utilise la photographie comme moyen d’appréhender les fragilités de la vie. Elle place sa pratique dans le champ de l’intime, se concentrant sur la famille, le désir, la perte, le deuil ou l’enfermement des femmes. Dans Photos Souvenirs, elle transforme des photos personnelles à l’aide de la broderie. Dans Ce qu’on ne peut pas dire et Ce qu’on ne peut pas voir, elle raconte, par l’intervention du dessin à l’encre, le silence des femmes face à leurs désirs. A l’aide de médiums tels que la broderie, l’écriture, le dessin ou encore l’application de feuille d’or, Carolle Benitah déconstruit les apparences, pointe les failles, met en lumière l’invisible, questionne l’identité, exprime l’indicible.

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La courbe du bonheur

Les Franciscaines

 

« Je me plonge dans l’histoire de la ville pour comprendre ce qui fait sa réputation et sa notoriété. Il me tient à cœur de m’imprégner de l’histoire de Deauville afin de trouver un sujet qui résonne avec mes propres préoccupations pour ensuite transformer ces traces du passé et en faire une œuvre aux préoccupations et à l’esthétique contemporaines. » Carolle Benitah

Jean-Christophe Béchet

Photographe en résidence 2022
Jean-Christophe Béchet, Une fiction du réel (détail), Planches Contact 2022

Jean-Christophe Béchet – Une fiction du réel

Jean-Christophe Béchet continue son « enquête d’identité » sur le territoire français et ajoute un nouveau carnet à sa collection Frenchtown, portraits de « petites villes », commencée en 2018 à Corbeilles-Essonnes. Nourries d’une esthétique cinématographique, ses images sont à la frontière du réel et du fictionnel, du documentaire et de la poésie. En noir et blanc et en couleur, mais toujours en argentique, Jean-Christophe Béchet a perçu Deauville comme un théâtre ; sa plage, sa promenade des planches, son architecture en font pour lui une scène majestueuse où les acteurs prennent vie, même en hiver. Arpentant la ville, poussant chaque porte, chaque rideau, le photographe en dévoile les coulisses dans un long travelling. L’exposition sera accompagnée de la publication d’un livre.

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Frenchtown

Les Franciscaines

 

 A Deauville, Jean-Christophe Béchet est resté dans les limites strictes de la commune (la géographie est au cœur de son travail) : "c’est à pied que j’irai découvrir chaque rue, chaque quartier, chaque lumière. Je travaillerai à la fois en noir & blanc et en couleur, en essayant de contourner les clichés habituels, mais sans toutefois vouloir prendre à tout prix le contre-pied d’une réalité qui a déjà inspiré bon nombre d'artistes. S’inscrire dans cette continuité artistique et apporter ma propre signature à cette belle lignée est mon objectif premier. A la fin des prises de vues, en plus de l’exposition, je réaliserai une publication de 48 pages afin d’inscrire ce travail dans ma série Frenchtown qui a vocation à devenir une exposition globale qui rassemblera toutes ces villes françaises si différentes".

Caimi & Piccinni

fondation photo4food
©Caimi & Piccinni

Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni sont un duo de photographes qui s'intéressent aux histoires contemporaines. Leurs travaux, portant une attention particulière à l’humain et ses histoires, sont reconnus au niveau international et régulièrement présentés dans la presse notamment dans Le Monde, Society, The Guardian
Die Zeit ou L'Espresso. 

Ils ont reçu plusieurs prix tels que le Sony World Photography Award dans la catégorie « Discovery », le Gomma Grant pour le meilleur travail documentaire en noir et blanc, la bourse 2020 du PHmuseum of Humanity dans la catégorie des expositions individuelles, et bien d'autres encore. Six de leurs projets ont été publiés au cours des cinq dernières années et exposés dans des festivals et des galeries, notamment la Biennale Für aktuelle Fotografie (Mannheim) et Voies Off d’Arles. Avec leur dernier livre Güle Güle, publié aux éditions André Frères, ils ont été finalistes du prix du livre d'auteur d'Arles 2020 et du prix Nadar.


Ils développent à la fois un travail de photographie documentaire et de reportage mais également des projets plus artistiques. Leur approche personnelle de la photographie implique que dans chaque histoire qu’ils racontent, le qui est beaucoup plus important que le quoi. Les personnes sont la force, le moteur qui fait que les événements se produisent, les font bouger par l'action et la réaction, qu'ils soient sociaux, environnementaux ou même de guerre.
Leurs reportages ont tous un aspect humain prépondérant et utilisent le portrait comme un outil documentaire. Pour eux, la compréhension du contexte humain, de la motivation, de l'environnement social, de la vie quotidienne des gens est la clé pour révéler une grande partie de la vérité derrière les événements de l'actualité. Leur implication dans les situations qu’ils décrivent et photographient est liée à une attitude personnelle instinctive qui est toujours en rapport avec le tissu social local.

Caimipiccinni.com

En présence de l'absence

La plage, en face du Point de vue 

 

C’est à travers un récit personnel, fluide et quasiment littéraire que le duo de photographes franco-italien imbrique la vie des hommes dans leur histoire présente et passée et celle de la nature, des plantes, des animaux, de la mer et des marées. Ce dialogue de l’homme avec la nature, fortement présent dans leur travail, constitue le scénario, la trame des histoires qu’ils racontent par leurs images contrastées. 

En présence de l'absence

Pierre-Elie de Pibrac

fondation photo4food
©DR

Pierre-Elie de Pibrac, né en 1983, a commencé la photographie en 2009 après avoir obtenu ses diplômes de MSG (master de sciences de gestion) à la Sorbonne et d’entrepreneuriat à l’EDHEC (École des hautes études commerciales). Pour réaliser ses projets, il a besoin de s'immerger dans la vie de ceux qu’il va suivre ; c'est pourquoi il part toujours avec sa femme et ses enfants qui sont également des éléments décisifs lui permettant de faire évoluer ses projets. Derrière ses images, existe une philosophie artistique.

Selon ses projets il s’impose de nombreux défis techniques et artistiques pour que le procédé de prise de vues aussi bien que de tirage et la présentation de l’œuvre finale soient en totale adéquation avec le sujet. La photographie, pour lui, doit systématiquement avoir une dimension humaine car elle naît toujours d'une émotion, d'un échange et d'une rencontre. Ses œuvres sont souvent composées de plusieurs séries utilisant à la fois les codes du reportage et d’une photographie plus plasticienne, aussi bien en noir et blanc qu’en couleurs. 

Pierre-Elie de Pibrac est représenté par l'Agence VU. 
 

Pierreeliedepibrac.com

 

In Lumine

La plage, face au Point de vue

 

Avec In Lumine, Pierre-Elie de Pibrac nous fait voyager dans l’univers cinématographique tout au long de la côte normande. Vous découvrirez, ou redécouvrirez, ainsi la Normandie à travers des films tels que : Un singe en hiver, Quai des Brumes, Les Valseuses, Le jour le plus long ou encore La Boum et, plus récemment, Eté 85. In Lumine est un témoignage d’un passé cinématographique jouant des codes de la photographie, de notre rapport à l’image en utilisant aussi bien des techniques traditionnelles de prise de vue que des plus récentes.

In Lumine

Costanza Gastaldi

fondation photo4food
©DR

Costanza Gastaldi est une artiste-photographe italienne.
Elle vit et travaille à Paris. Après des études à l'école des Gobelins, elle est diplômée d’un master en sciences des arts et des lettres à l'université de la Sorbonne avec mention très bien en 2017. 
Dès lors, son activité se partage entre ses recherches plastiques, l’organisation de ses expéditions photographiques — dans les montagnes chinoises, au-dessus du cercle polaire arctique ou dans le désert Blanc par exemple — et ses expositions auxquelles les installations confèrent un côté toujours plus immersif. 
Malgré son jeune âge, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives et a été présenté lors de foires internationales telles que PhotoFairs Shanghai, Fine Art Asia et Ink Asia à Hong-Kong.  

L’artiste est aujourd’hui représentée par Novalis Contemporary Art Design (Hong-Kong), Post Design (Milan) ainsi que par Kahmann Gallery (Amsterdam). 

Cette année Costanza intègre la Fondation photo4food avec laquelle elle participe au festival Planches Contact et ses errances photographiques feront bientôt l’objet de la sortie de sa première monographie intitulée Loto Nero (éd. Atelier EXB). 
 

COSTANZAGASTALDI.COM

 

Douce Incise

LA PLAGE, EN FACE DU POINT DE VUE

 

Dans une alternance de détails architecturaux et des charpentes naturelles du pays, Costanza Gastaldi nous fait éprouver le territoire normand. Par son grain, sa matérialité, Douce Incise puise dans la tradition de l’empreinte pour faire écho aux traces sur le sable produit par les marées - mouvements oscillatoires et périodiques du niveau de la mer- qui caractérisent tant cette région. L’absence de contours nets et de couleur franches suggère une forme de « plasticité du territoire » dans laquelle Costanza Gastaldi nous invite à remodeler, par le biais de l’imagination, ce que "l’image première" donne à voir. 

 

Douce Incise

FLORE

fondation photo4food
©DR

FLORE est une artiste photographe franco-espagnole.
Lauréate du prix Nadar (2020), du prix Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts (2018), du prix Photofolies, ville de Rodez (1998) et finaliste du prix Swiss Life à quatre mains (2020) et du Hariban Award (2017), elle réalise des séries sur le long cours, souvent lors de voyages. Celles-ci sont acquises ou présentées par différentes institutions prestigieuses comme le musée du Petit Palais, la Bibliothèque nationale de France à Paris, le MMP+ de Marrakech, le Mémorial de Rivesaltes à Salses-le-Château ainsi qu’à l’occasion de foires internationales comme Paris Photo, Photo London, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair de Osaka. Plusieurs monographies ont été éditées sur son travail par les éditions Contrejour, André Frère, Maison CF et Postcart Italie.

Par des interventions techniques raffinées en laboratoire, FLORE, véritable alchimiste, façonne tout autant qu’elle restitue le monde qui se déploie sous ses yeux pour en faire des images uniques qui s’éloignent de la réalité photographique conventionnelle. Elle passe avec aisance des techniques les plus anciennes, comme le platine-palladium ou le cyanotype, aux plus modernes, en les mixant parfois et en intervenant physiquement sur les tirages avec de la cire ou de l’or. Elle définit son univers poétique et atemporel comme un acte politique, qui est sa façon de se positionner face au « faisceau de ténèbres qui provient de son temps », comme le souligne Giorgio Agamben.

En parallèle de son activité artistique, FLORE anime régulièrement des master classes.
FLORE est représentée la galerie Clémentine de la Féronnière à Paris, la galerie 127 à Marrakech, la Blanca Berlin Galeria à Madrid et la galerie Wada Garou à Tokyo.

FLORE.WS

 

Que d'amour c’était 

La plage, en face du Point de vue


En pellicule et en noir et blanc, c’est à travers un film tourné au Paillard-Bolex 16mm des années trente, que FLORE nous emmène dans l’univers de Marguerite Duras. Axé sur la passion naissante entre Michael Richardson et Anne-Marie Stretter dans le roman Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, le film, et les photogrammes de celui-ci, nous font voyager dans l’essence même du texte. 
Ce travail est l'ouverture d'un diptyque dont la partie centrale – axée sur le personnage d'Anne-Marie Stretter – se tournera en Inde, au printemps 2022.

Que d'amour c’était