Jacopo Benassi

Photographe invité en résidence de création
Jacopo Benassi, Le Point de Vue @ Sandrine Boyer Engel

Photographe et artiste, Jacopo Benassi vit et travaille à La Spezia. Au fil des ans, il a développé un style personnel dans lequel la profondeur de champ est éliminée et la lumière du flash devient une signature, une limite stylistique qu'il s'impose pour obtenir des photos brutes et sans aucune médiation. Les sujets photographiés sont très disparates, allant de la scène musicale underground et internationale aux portraits de mannequins, d'actrices, d'artistes, de designers publiés dans les magazines les plus importants, en passant par les recherches sur le corps, y compris les autoportraits, la documentation de rencontres et la statuaire antique. Jacopo est aussi occasionnellement performeur et musicien. Son expérimentation de la performance est toujours liée à la musique et est médiatisée par l'image photographique, sujet et objet de sa recherche.

Le travail de Jacopo Benassi inspiré par la Normandie, et en particulier par la ville de Deauville, présente plusieurs niveaux de création, allant de la peinture à la photographie, en passant par la vidéo et la sculpture. Pendant plusieurs mois, il a travaillé non seulement sur les photos et les peintures mais également sur la construction de cadres en matériaux de récupération, le tout fixé avec un équilibre de sangle et cales étudié.  Présentées au Point de Vue, ses œuvres sont un équilibre subtil entre force et fragilité.

 

 


Instagram @benassijacopo

The Anonymous Project

Projet invité
The Anonymous Project, Bassin Morny @ Sandrine Boyer Engel

Fondé en 2017 par Lee Shulman, The Anonymous Project est l’une des plus importantes collections privées de photographies couleur amateur du 20ème siècle. Composée d’environ 800 000 diapositives Kodachrome, cet ensemble d'images forme une incroyable mémoire collective, des moments de vie perdus dans le temps. Ces photographies anonymes constituent un journal intime kaléidoscopique de cette époque, aussi fascinantes que saisissantes parce-qu’imparfaites. Souvent drôles, surprenantes et touchantes, ces images racontent l’histoire de nos vies.
The Anonymous Project est un projet artistique qui cherche à donner un sens à ces souvenirs oubliés et offre de nouvelles façons d’interpréter, de raconter des histoires qui questionnent notre place dans le monde contemporain.

Pour cette 14ème édition, The Anonymous Project investit à nouveau la ville sur le thème "Gone with the wind"

 


Instagram @anonymousphotoproject
www.anonymous-project.com

Olivier Goy

Projet invité
Olivier Goy, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

« La photographie comme prétexte »

L’appareil photo d’Olivier Goy a toujours été un prétexte pour oser aller à la rencontre de l’autre et de l’inconnu. Cette exposition retrace dix années de découverte du monde et de la vie. Comme d’habitude, ses clichés sont à vendre et 100% du prix de vente iront à la fondation photo4food (Institut de France) pour lutter contre la pauvreté.

Olivier Goy est passionné de photographie et a créé avec sa femme, Virginie, la fondation photo4food (abritée à l'Institut de France) ayant pour mission de combattre la pauvreté en France grâce à la photographie.

Il pratique lui-même la photographie depuis une dizaine d’années et s’en sert comme d’un outil pour militer contre la pauvreté et pour financer la recherche médicale. Son opération « photo contre don » de sa série de photographies en Antarctique a notamment permis de récolter plus de 1,3 million d’euros pour l’Institut du cerveau (ICM).

En décembre 2020, Olivier a été diagnostiqué d'une sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi connue sous le nom de maladie de Charcot. C'est une maladie neurodégénérative mortelle et orpheline qui se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire. Elle affecte également la phonation et la déglutition. Elle laisse en revanche au malade ses pleines capacités intellectuelles.

A 47 ans, il a décidé d'assumer pleinement et dans la lumière ce combat. Il en a parlé la première fois lors d'un podcast où pendant 1h30 il a expliqué sa volonté de combattre la maladie et de profiter pleinement de la vie. Cet épisode ayant eu des rebondissements incroyables et inattendus, il a souhaité poursuivre son combat avec la création d’un film réalisé par Stéphanie Pillonca (INVINCIBLE ÉTÉ) sorti au cinéma le 31 mai 2023.

Marié, père de 2 enfants, il est toujours entrepreneur. Il est également ambassadeur de l’Institut du Cerveau et est chevalier dans l'Ordre national du mérite.

 

 


Instagram @oliviergoy

Robert Doisneau & Malick Sidibé

Projet invité
Grande exposition sur la plage Doisneau-Sidibé

Cette année la grande exposition sur la plage de Deauville rapproche deux photographes qui n’ont pas eu le temps de se rencontrer, mais qui auraient pu être amis : Robert Doisneau, parti le 1er avril 1994 et Malick Sidibé venu à Paris pour la première fois en janvier 1995.

D’une part Robert Doisneau, probablement le plus populaire et les plus aimé des photographes français, connu par ses célèbres clichés du Paris d’après guerre, pour la tendresse et la gentille ironie qui étaient sa nature et qui irradient toutes ses images et qui font partie d’une œuvre immense, faite d’histoire et d’humanité.

De l’autre, Malick Sidibé, du Studio Malick à Bagadadji, célèbre à Bamako et dans toute la région depuis les années soixante, le photographe le plus demandé et aimé de toute la ville et pas seulement, désormais fameux dans le monde entier, qui, entre portraits en studio, « bals poussière », et autres festivités a laissé des centaines de milliers de clichés. Un portrait de l’Afrique par elle-même, aussi tendre et drôle, d’une grande valeur autant sur le plan historique que photographique.

Ce dialogue entre deux mondes et deux cultures est porté aussi par le choix des séries présentées, sorte de bulles, moins connues, dans l’ensemble de leurs œuvres respectives:  Palm Spring, ( en couleur ! ) issue d’un reportage réalisé par Doisneau à la demande du magazine Fortune en 1960, sur la construction de  golfs de Palm Spring, refuge de riches retraités américains dans le désert du Colorado, et les images, dont beaucoup inédites, des jeunes de Bamako, photographiés par Malick Sidibé au début des années 70, à la toute nouvelle piscine de la ville ou le long du fleuve Niger.

 


 

« Toute ma vie je me suis amusé, je me suis fabriqué mon petit théâtre. » Robert Doisneau


Robert Doisneau est né en 1912 à Gentilly, en banlieue parisienne.
Il apprend à 15 ans le métier de graveur lithographe à l'école Estienne et entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques.
C'est chez André Vigneau, dont il devient le jeune opérateur en 1931, qu'il découvre le monde de la création artistique qui l'animera désormais. Quatre années au service publicité des usines Renault soldées par un licenciement pour retards répétés, lui permettent d'accéder au statut convoité de photographe indépendant.

La guerre éclate alors mettant un frein brutal à ses projets. Dans l'euphorie des années d'après-guerre, bien qu'il soit quotidiennement soumis à la commande pour des raisons matérielles, il accumule les images qui feront son succès, circulant obstinément « là où il n'y a rien à voir », privilégiant les moments furtifs, les bonheurs minuscules éclairés par les rayons du soleil sur le bitume des villes.
Quand il meurt en Avril 1994, il laisse derrière lui quelques 450 000 négatifs qui racontent son époque avec un amusement tendre et bienveillant qui ne doit toutefois pas masquer la profondeur de la réflexion, la réelle insolence face au pouvoir et à l'autorité et l'irréductible esprit d’indépendance.

 

Malick Sidibé est un photographe malien, surnommé « l'œil de Bamako ».
Né en 1936 à Soloba, dans une famille peule de paysans, il est choisi par son père pour partir faire des études de dessin et de bijoutier à l’école des artisans soudanais à Bamako. En 1955, il commence à travailler au studio « Photo service » de Gérard Guillat-Guignard , dit « Gégé la pellicule » avec qui il apprend la photographie.
En 1962, il ouvre son studio à Bamako, dans le quartier Bagadadji où il restera toujours, et se spécialise d’abord dans la photographie de reportage, notamment dans les soirées de jeunes de la capitale malienne. Dans les années 1970, il se tourne davantage vers les portraits réalisés en studio.
Les premières Rencontres africaines de la photographie à Bamako en 1994 ouvrent la porte à une reconnaissance internationale. Il expose alors dans des galeries en Europe en commençant par la Fnac et la Fondation Cartier à Paris, ensuite aux États-Unis, en Suède, en Italie, en Espagne, en Russie et au Japon. Il meurt le 14 avril 2016 à Bamako.
En 2003 il reçoit le Prix de la Fondation Hasselblad. Il est le premier Africain à recevoir ce prix.
En 2007 est le premier photographe à recevoir un Lion d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière,  à l'occasion de la 52e Biennale d'art contemporain de Venise.
En 2009, il remporte le prix PhotoEspaña Baume & Mercier et, la même année, le World Press Photo dans la catégorie Arts and Entertainment. Il est décoré Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en 2011.

 

 


Instagram @atelierrobertdoisneau @galerie_magnin_a @zakariasidibe61
www.robert-doisneau.com www.magnin-a.com

 

Richard Pak

Projet invité
Richard Pak, Bassin Morny @ Sandrine Boyel Engel

"Depuis vingt-cinq ans, le travail photographique de Richard Pak est conduit avec constance. L’œuvre se bâtit de façon empirique, entendons sans dogme ni programme, sans systématisme non plus.  Et c’est l’idée même de photographie qui est travaillée sans qu’il ne soit question d’une cohérence stylistique de façade et encore moins d’un processus invariant qui vaut caution esthétique. Ici il faut être réaliste, là symbolique, ailleurs métaphorique, que l’approche soit expérimentale et plastique, classique et documentaire, sociologique et fictionnelle, il affirme sa liberté d’écriture.

Richard Pak a une passion pour l’insularité. Pour autant il n’est pas en quête d’exotisme, ce qui l’intéresse est l’observation d’un “vase clos” où l’humanité donnerait à voir ses caractéristiques. Une sorte de laboratoire poussant à son maximum les comportements des humains dans les relations qu’ils entretiennent entre eux comme avec la nature. Observer comment la distance entretenue avec les sociétés occidentalisées disent quelque chose de nous-mêmes. Pourtant, Richard Pak n’est pas anthropologue (ou alors sur un mode poétique), son style est à la fois réaliste et allégorique, tant il sait faire de la description une forme de suggestion.

 

 


Instagram @richardpakfr
www.richard-pak.com

Isabelle Scotta

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2023
Isabelle Scotta, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

Née à Brest, Isabelle Scotta a grandi à Nantes, vit et travaille à Paris.

Photographe de reportage indépendante, elle couvre des événements artistiques, culturels et d’entreprise. Sa démarche personnelle, plus introspective, se penche vers les objets, architectures et traces laissées par l’Homme pour questionner sa manière d’habiter le territoire par l’imaginaire. Si elle se documente en amont avec un repérage précis, en revanche, sa prise de vue est instinctive, sans mise en scène, au fil de ses errances et de ses rencontres.

Depuis 2022, elle porte son attention plus particulièrement sur les stations balnéaires françaises comme rêve et utopie. La série Tropicalism, réalisée en 2022, questionne la ville de Royan et son architecture fifties inspirée du Brésil, une esthétique cinématographique renvoyant à une fantaisie rétrofuturiste, un rêve balnéaire que l’humanité semble aujourd’hui avoir abandonné.

La série Anamnesis, a été réalisée lors de sa résidence pour Planches Contact à Deauville en 2023. Elle évoque un monde hors du temps qui mêle sa mémoire à celle de Deauville et lui inspire une ville imaginaire, un récit cinématographique entre époque 1900 et monde contemporain.

Ses séries photographiques font l’objet d’expositions principalement en France depuis 2020.

 

Isabelle Scotta

 

 


Instagram @scottaisabelle
www.isabellescotta.com


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

Carlo Lombardi Isabelle Scotta Julia Lê Ousmane GoÏta Sidonie Van Den Dries

Carlo Lombardi

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2023
Carlo Lombardi, Les Franciscaines @ Sanrine Boyer Engel

Carlo Lombardi est un photographe italien né en 1988 basé entre Milan (Italie) et Vilnius (Lituanie).

Il travaille sur des projets à long terme mêlant plusieurs sources et discipline, photographie, textes, matériel d’archives. Sa pratique photographique questionne la façon dont nos actions, croyances et valeurs sont influencées par le contexte culturel et politique.

Dans ses projets, il se penche souvent sur l’identification des symboles collectifs et de préjugés, affleurant dans des récits singuliers d’expériences d’exclusion. Depuis 2018, il collabore avec la photographe Miriam Stanke autour de sujets mettant en avant les conséquences de la guerre, l’identité nationale et le traumatisme transgénérationnel.

 

Carlo Lombardi

 

 


Instagram @carlolombardi
www.carlo-lombardi.com


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

Carlo Lombardi Isabelle Scotta Julia Lê Ousmane GoÏta Sidonie Van Den Dries

Julia Lê

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2023
Julia Lê, lauréate du prix du Jury Tremplin Jaunes Talents, Les franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

 

Julia Lê est une photographe franco-américaine d'origine vietnamienne née en 1996 et basée à Paris. Nourrie autant par l’image que par le texte, sa pratique photographique se compose de récits sensoriels, intimes et poétiques.

Dans DIARY 20’, textes et images se font écho dans une ode à l’éphémère, à la tendresse, à ce qui peu à peu nous échappe et à ce qui reste et qui fait corps. Avec Getting to know Ông Bà Ngoại, elle part retracer les contours du présent chez ses grands-parents aux États-Unis pour renouer le dialogue avec une mémoire familiale étalée sur trois continents.

Attirée par des thématiques proches de son vécu, elle touche au portrait dans une approche documentaire, dans une vision fragmentée de ce qui constitue un individu, une communauté, un espace - pour mieux explorer le rapport au corps, la mémoire, et toucher du doigt ce qui fait lien.

 

Julia Lê

 


Instagram @couinemai
www.maijuliale.com


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

Carlo Lombardi Isabelle Scotta Julia Lê Ousmane GoÏta Sidonie Van Den Dries

Rachel Seidu

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2024
DR

Rachel Seidu, née en 1997 au Nigéria, basée à Lagos, est une photographe conceptuelle, portraitiste et documentaire travaillant sur les thèmes du genre, de l’intimité et de la sexualité.

Elle se définit avant tout comme une « conteuse visuelle » capturant des moments de vie et créant des narrations dans ses portraits chargés de symbolisme.

Dans une esthétique, empreinte au cinéma, elle raconte l’histoire d’une génération dans des couleurs chaudes, en lumière naturelle et en clair-obscur.


Instagram @rachelseidu
www.rachel-seidu.format.com


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

nicolas fioravanti  cloé harent  maximilien schaeffer  rachel seidu  marie wengler  

Sidonie Van Den Dries

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2023
Sidonie Van den Dries, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

Sidonie Van Den Dries est une photographe française née en 1968.

Elle a étudié la communication visuelle à l’École des Arts Appliqués Duperré, avant de travailler comme graphiste dans une maison d’édition, puis comme traductrice littéraire.

Depuis une dizaine d’années, animée par le besoin de créer à nouveau des images, elle a renoué avec la photographie, une passion ancienne et explore avec cette nouvelle forme d’écriture des thèmes qui lui sont chers, tels que la liberté, la solitude et la convivialité.

Ses genres de prédilection sont le portrait et la street photography.

Elle est membre du collectif de photographes Hans Lucas.

 

Sidonie Van Den Dries

 

 


Instagram @sidonie.vdd
www.sidonievandendries.fr


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

Carlo Lombardi Isabelle Scotta Julia Lê Ousmane GoÏta Sidonie Van Den Dries