Nicola Fioravanti

Photographe Tremplin Jeunes Talents 2024
© Nicola Fioravanti

Nicola Fioravanti, né en 1985, est un photographe italien qui vit et travaille à Paris. Son travail se concentre principalement sur la photographie de rue et témoigne d’une exploration constante du potentiel de la couleur dans les environnements urbains. Plutôt que d’utiliser la couleur comme un simple moyen de représenter la réalité, il en fait l’élément déterminant de sa photographie. Nicola Fioravanti a été récompensé lors de concours prestigieux tels que Sony World Photography Awards, Canon Come and See, Le Prix de la Photographie de Paris (PX3), International Photography Awards, The Independent Photographer, Tokyo International Foto Awards, parmi d’autres. Son travail a été exposé dans des lieux importants tels que Somerset House à Londres et la Pinakothek der Moderne à Munich. Ses photographies ont été publiées notamment par Canon, Il Corriere della Sera, Die Welt, Die Zeit, Elle, El País, Forbes, Grazia, Marie Claire, PhotoVogue, La Repubblica, ou Vogue


www.nicolafioravanti.com
@hacklabo


Normandy, Colors Only

La couleur est un langage universel, compréhensible sans mots.

C’est sur cette idée que repose le projet Normandy, Colors Only de Nicola Fioravanti. La couleur devient l’élément
central, fusionnant matière et lumière pour créer la palette chromatique unique de la Normandie.
Des plages de Deauville-Trouville, en écho aux Impressionnistes, aux architectures de la reconstruction du Havre,
cette série établit un dialogue entre architecture et paysage, révélant toutes les teintes normandes.

© Nicola Fioravanti_Normandy Colors Only_Planches Contact 2024 (2)

Aigue-marine, blanc virginal, indigo. Le Havre, France, Normandy, Colors Only, Planches Contact 2024 © Nicola Fioravanti


En savoir plus sur les photographes Tremplin Jeunes Talents

nicola fioravanti  cloé harent  maximilien schaeffer  rachel seidu  marie wengler  

Matt Wilson

Photographe invité en résidence de création
Matt Wilson, Les franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

« À différents moments de l'histoire de l'art et surtout pendant les périodes de mutation artistique, il y a toujours un créateur pour saisir à nouveau les paramètres fondamentaux et les procédures spécifiques pour imposer son travail. Cette certitude est confirmée par les impressions couleur de Matt Wilson. Né britannique, il pourrait être considéré comme le successeur de l'école New Color Works, la couleur étant si essentielle dans la séduction immédiate de ses images. Des paramètres techniques sont utilisés dans chaque photographie pour une rencontre qui pourrait être le début d'une aventure, d'une amitié ou d'un autre événement humain, chaque lieu, chaque route, chaque zone improbable ou résidence semblent chargés d'histoires personnelles. Dans la palette de couleurs très sensuelle de Wilson, il y a une proximité avec le sujet avec toutes les images produites pour être vues individuellement, sans la routine de la série, cependant, elles font toutes partie d'une vision singulière. » Christian Gattinoni, Novembre 2009

Dans la continuité de son écriture Matt Wilson a arpenté la Normandie, au lever et au coucher du jour pour saisir les lumières des paysages de la campagne et des côtes normandes.

 


Instagram @mattwilson_photography

Margot Wallard

Photographe invitée en résidence de création
Margot Wallard, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

Née en 1978 à Paris, Margot Wallard commence la photographie à l'âge de seize ans. Au début de sa carrière, elle intègre l'Atelier Reflexe où elle aborde la recherche photographique comme expression artistique. Elle y collabore avec de nombreux acteurs du monde de l’art contemporain. Dès lors, chacun de ses projets correspond à une période et des événements de sa vie. Chaque fois, son travail questionne les notions d’identité et de transmission. Intimement liés les uns aux autres, ses projets dialoguent ensemble et composent une tentative de reconstruction d’une histoire personnelle ou familiale, transformée, tronquée ou fantasmée, mais toujours vouée à être partagée, interrogée et réappropriée par le spectateur.

En Normandie, ce sont ses liens familiaux avec son grand-père paternel, Daniel Wallard, qu’elle explore. Figure de Trouville-sur-Mer, Daniel Wallard a été sa vie durant le pharmacien du port de Trouville, mais surtout un passionné de photographie. En plongeant dans ses archives, Margot Wallard nous livre ici un dialogue photographique intergénérationnel.

Margot Wallard est représentée par la @Galerie VU à Paris et la @Galerie Dorothee Nilsson à Berlin.

 

 

 

 


Instagram @margotwallardo

Salvatore Puglia

Photographe invité en résidence de création
Salvatore Puglia, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

Le travail plastique de Salvatore Puglia est basé sur des sources littéraires, des recherches historiques et leur traduction par l’image photographique. Après Joan Fontcuberta, Pilar Rosado et Carolle Benitah, Salvatore Puglia a été invité à travailler sur les collections des Franciscaines. Son regard s’est posé sur les œuvres d’Eugène Boudin présentes dans les collections. A travers collage photographique et intervention de peinture, Salvatore Puglia fait dialoguer les œuvres du peintre impressionniste avec le ‘’monuments deauvillais’’ qu’il a photographiés.

Salvatore Puglia est né à Rome, Italie, dans les années 50. Il a été étudiant universitaire et instituteur dans les années 70, chercheur en histoire et plombier dans les années 80, artiste et peintre en bâtiment en France depuis 1986. Basé à Paris jusqu’en 2008, il a voyagé et séjourné en Europe et dans d’autres continents. Il vit actuellement dans le sud de la France.

Il a exposé en Europe, aux Etats Unis, en Chine, sa première exposition individuelle étant Falsapartenza, galerie ADEAS, Strasbourg 1985 et sa dernière Affreschi rinvenuti, Archivio di Stato, Naples 2023.

 


Instagram @spuglia_

Jean-François Spricigo

Photographe Invité en résidence de création avec le soutien du Conservatoire du littoral
Jean-François Spricigo, Le Petit Bain @ Sandrine Boyer Engel

Jean-François Spricigo, artiste invité avec la complicité du Conservatoire du littoral, est parti à la découverte des espaces naturels protégés de Normandie. Guidé par les gardes du littoral, complices pour lui faire toucher du doigt l’évidence d’une nature dans toutes ses subtilités, il a su transformer cette pédagogie reçue en images rares offertes qui révèlent une Normandie littorale protégée par le Conservatoire du littoral oscillant entre surexposition et confidentialité.

Sous la pluie, dans le vent, au soleil, il a saisi la délicatesse de la nature, sa rugueuse douceur, sa violente fragilité. Hypersensible et attentif à la flore et à la faune qui peuplent ces espaces, le photographe a su traduire cette complémentarité qu’entretiennent les paysages avec le vivant : oiseaux comme suspendus dans les vents portants, roselières bercées par les souffles, chevaux, ânes, chèvres pâturant avec indolence coteaux et prairies, troncs torturés par les éléments, inflorescences aériennes d’un cortège végétal, roches mégalithiques émergeant telles des Vaches noires sur l’estran.

au vent porter la joie, la rencontre de Jean-François Spricigo avec les rivages normands sont un souffle bienveillant comme une ode au bonheur.
 

Artiste associé au Cent-Quatre à Paris, représenté en galeries par Camera Obscura à Paris, la A.Galerie à Bruxelles et Louis Stern à Los Angeles. Il est aussi l'un des photographes / vidéastes de l'agence PHOM à Paris.

 


Instagram @jfspricigo

Instagram @conservatoiredulittoral

Max Pam

Photographe invité en résidence de création
Max Pam, Les Franciscaines @ Sandrine Boyer Engel

Max Pam, né à Melbourne, en Australie. Adolescent, il trouva la banlieue de Melbourne d’après-guerre sombre, oppressante et culturellement isolée. Il trouve refuge dans la contre-culture du surf et les images du National Geographic et du Surfer Magazine et se décide à voyager à l’étranger. Max Pam quitte l’Australie à 20 ans grâce à un emploi de photographe assistant d’un astrophysicien partant en Asie. Ce voyage s’est avéré une source d’inspiration, et est devenu le sujet central de son travail.

Max Pam a travaillé en Asie, en Europe, en Australie et dans l’océan Indien, notamment en Inde, au Pakistan, au Myanmar, au Yémen, en Tanzanie, l’île Maurice, Madagascar, les îles Cocos et Christmas. Auteur de nombreux livres, ses photographies figurent dans de grandes collections publiques et privées en Australie, en Grande-Bretagne, en France et au Japon.

En Normandie, il représente ses rêves, imagerie qu’il s’était construit de Deauville avant son arrivée évoluant au fur et à mesure des rencontres. Aquarelles, dessins au fusain ou écritures interviennent sur les photographies afin de permettre au sens du rêve d'être plus implicite. Une série immersive de diptyques qui seront mis en correspondance avec les précédents travaux de Max Pam dans une rétrospective.

 

 

 

 


Instagram @maxiipam

Omar Victor Diop

Photographe invité en résidence de création
Omar Victor Diop, Place Gabrielle Chanel @ Sandrine Boyer Engel

Omar Victor Diop se distingue par une œuvre qui combine les arts plastiques, la mode et le portrait photographique. Il affectionne particulièrement le mélange de la photographie avec d’autres formes artistiques, entre autres la création textile, le stylisme et l’écriture créative pour donner vie à son imagination. Il s'inspire des grands photographes africains historiques, Mama Casset, Seydou Keïta, Malick Sidibé, ainsi que du célèbre créateur Jean-Paul Goude.
Pour ce projet de portraiture urbaine de Deauville, Omar Victor Diop recompose des rues impeccablement manucurées, et en fait le théâtre de ses mélancolies de pigeon-voyageur.

« Quand on voyage, part-on vraiment ? Laisse-t-on vraiment derrière nous ceux qu’on aime ? On les porte dans notre cœur, dans notre esprit. Ils surgissent au détour d’une rue, fût-elle exotique ou familière, comme des flashs. À Deauville, j’ai parfois entendu dans le bruissement d’un trench-coat la chanson de la brise dans le caftan amidonné de mon père, lors de nos promenades élégantes de jours de fête, sur la corniche de Dakar. »

Le Livre Fashion Eye Deauville par Omar Victor Diop aux éditions Louis Vuitton sortira à l’automne et sera présenté lors des journées inaugurales du festival.

 

 

 

 


Instagram @omar_viktor

Instagram @louisvuitton

Olivier Culmann

Photographe invité en résidence de création
Olivier Culmann, La Mairie @ Sandrine Boyer Engel

Né en 1970, Olivier Culmann est photographe depuis 1992 et membre du collectif Tendance Floue depuis 1996.
Le conditionnement social et le libre-arbitre habitent l’œuvre d’Olivier Culmann. À cheval entre l’absurde et le dérisoire, son œuvre analyse avec une acuité millimétrée la question de nos vies quotidiennes et de nos rapports avec les images. Revenant sans relâche sur ses obsessions – et les nôtres –, il nous emporte par son humour et son art de la narration.

Dans la continuité de son projet photographique, réalisé dans le cadre de Commande photographique de la BNF et du Ministère de la Culture : Radioscopie de la France, sur des administrations de la région parisienne, Olivier Culmann a photographié plusieurs administrations Normandes : la Mairie de Deauville, les Archives départementales du Calvados à Caen, la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) de Seine-Maritime au Havre, la Préfecture du Calvados à Caen, l’Hôtel de ville du Havre et la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie) de l’Eure à Évreux pour nous en livrer le portrait.

 

 


Instagram @olivier_culmann

Instagram @tendance_floue

Elina Brotherus

Photographe invitée en résidence de création
Elina Brotherus, Le Grand Bain @ Sandrine Boyer Engel

Elina Brotherus travaille dans le domaine de la photographie et de l'image en mouvement. Son travail alterne les approches autobiographiques et historiques de l'art. Les photographies traitant de la figure humaine et du paysage, de la relation entre l'artiste et le modèle, ont cédé la place à des images sur des expériences subjectives dans ses récentes œuvres Annonciation et Carpe Fucking Diem. Dans son travail actuel, elle revisite les partitions des événements Fluxus et d'autres instructions écrites pour l'art orienté vers la performance des années 1950-70.

Elina Brotherus vit et travaille à Helsinki, en Finlande, et à Avallon, en France. Elle est titulaire d'une maîtrise en photographie de l'université d'art et de design d'Helsinki (aujourd'hui université Aalto) et d'une maîtrise en chimie de l'université d'Helsinki. Elle a commencé à exposer au niveau international en 1997. Ses œuvres figurent dans des collections publiques, notamment au Centre Pompidou, à Paris, au musée d'art contemporain Kiasma, à Helsinki, au Moderna Museet, à Stockholm, au Museum Folkwang, à Essen, et au MAXXI, à Rome, pour n'en citer que quelques-unes.

Son travail a été mis en avant dans de nombreux livres et magazines d'art et de photographie. Elle a publié onze monographies, dont la plus récente est "Seabound. A Logbook" chez AKO Kunststiftelse et Kehrer Verlag. Elle a reçu, entre autres, la Carte blanche PMU, France, en 2017, le Prix d'État finlandais pour la photographie en 2008, et le Prix Niépce en 2005.

En Normandie et plus précisément à Deauville et au Havre, Elina Brotherus revisite l’architecture. À travers ses personnages, ces espaces du patrimoine architectural reprennent vie. Les maisons deviennent des foyers avec des habitants ou la figure humaine est présente mais reste silencieuse. Les images sont des machines à remonter le temps qui nous emmènent dans un passé indéfini.

 

 

 


Instagram @elinabrotherus

Luca Boffi

Photographe invité en résidence de création
Luca Boffi, Panorama Imaginaire

Né à Lodi en 1991, Luca Boffi écrit des poèmes dès l'âge de quinze ans et expérimente la peinture en relation avec l'espace physique à travers le graffiti, en jouant avec les lettres, les formes et les couleurs. Il étudie la perception de la couleur et cherche un code qui puisse minimiser le langage visuel. Pendant six ans, dans l'espace public, il ne peint que des séquences de couleurs ordonnées à travers une grille géométrique, outil d'investigation de la relation entre les mathématiques, la poétique et la sensation. Par la suite, l'intérêt de l'artiste se porte sur la matière et la construction de dispositifs faits de matériaux pauvres liés au monde de la construction et de l'agriculture appelés à raconter un monde surnaturel. La pratique de la construction prend forme dans la nature, dans des installations in-situ. Il a réalisé des projets d'installations, d'expositions et d'ateliers en Italie et dans divers pays du monde, dont la France, l'Ukraine, l'Espagne, la Pologne, l'Allemagne, l'Indonésie, les États-Unis et l'Arabie Saoudite.

A Deauville, c’est à l’embarcadère que son pavillon Panorama imaginaire prendra place. Une installation en très grand format symbole de dialogue entre la mer et la terre ou le spectateur est invité à prendre le temps de contempler les lieux d’une nouvelle manière.

 

 


Instagram @alberonero