Dominique Issermann

Dominique Issermann © Leonard Cohen

Dominique Issermann est entrée dans le monde de l'image par le cinéma en Italie, le reportage avec la Révolution des Œillets au Portugal, la mode avec Sonia Rykiel qui lui confie ses premières campagnes publicitaires à partir de 1979.

Réputée pour ses portraits exceptionnels, Issermann a immortalisé des figures emblématiques telles que Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Bob Dylan, Marguerite Duras et Balthus. Son travail dégage un style unique caractérisé par sa capacité à évoquer des émotions profondes et à capturer l'essence de la beauté.

Son travail de photographe de mode peut être vu dans des publications internationales telles que le NYT Magazine et Vogue. Elle réalise des publicités et des films pour de grandes marques telles que Chanel et Dior, ainsi que des clips vidéo pour Leonard Cohen.

Ses prouesses artistiques ont fait l'objet d'expositions importantes dans des lieux réputés tels que les Rencontres d'Arles, la Maison européenne de la photographie, et ont occupé l'espace public de l'aéroport Charles de Gaulle avec un affichage de 500 écrans synchronisés dans l'ensemble des terminaux. Toujours en quête de nouveaux horizons, Issermann collabore à des projets personnels, notamment des livres avec des personnalités comme Anne Rohart et Laetitia Casta.

Reconnue pour ses contributions, elle a été honorée de titres prestigieux tels qu’Officier des Arts et des Lettres, Chevalier de l'Ordre du Mérite et Chevalier de la Légion d'Honneur. En 2021, elle est devenue la première femme élue à la section photographique de l'Académie des Beaux-Arts, un événement historique qui confirme sa place de pionnière dans le monde des arts visuels.


@dominiqueissermann

Dominiqueissermann.com


Niveau Zéro

Après les expositions de Robert Doisneau et Malick Sidibé, Raymond Depardon, Martin Parr, Koto Bolofo, Peter Lindbergh et d'autres légendes, la grande installation sur la plage est dédiée cette année à Dominique Issermann.

"La photographie est un saut qui transforme le temps en espace. C'est très bref, ça va durer longtemps, aucune limite, aucune frontière, on est sur une autre planète, ici même, la liberté règne.

Vous voulez une collision de détails ? La voici. Un visage ébloui de femme ? Un angle de ville ? Une nudité torsadée ? Un bébé ? Des pyramides ? Un artiste en train de réfléchir ? Voici encore. Il suffisait d'être là. Comme il est étrange que personne ne soit jamais là.

Dominique Issermann semble ne connaître que deux lois : intérieur très privé, dehors vide. La vie humaine est un luxe inouï, mais précaire et fragile. Elle vibre, mais elle est sans cesse menacée. On fera donc sentir cette plénitude suspendue par des photos contradictoires, le blanc devient noir, le noir blanc. Ce luxe est un en danger, le désert parle. Rien d'arrêté : tout s'élance sur place vers une disparition sans but.

(...) Ou encore (grand chef-d'oeuvre) que fait cette jeune femme de dos, en chapeau noir, avec ce collier, dans un motoscafo sur la Giudecca, à Venise ? Elle vinet d'arriver, elle a un rendez-vous ? Oui : avec rien.

La vie est ce splendide rendez-vous avec rien."

Philippe Sollers, mai 2004 pour Reporters sans Frontières

Farid Chopel, Trouville, 1988 © Dominique Issermann

Farid Chopel, Trouville, 1988 © Dominique Issermann

Phillip Toledano

Photographe invité 2024
© DR

Phillip Toledano est un photographe américain né en 1968 à Londres, d'une mère franco-marocaine et d'un père américain. Il a obtenu une licence en littérature anglaise à l'université Tufts de Boston. Vivant et travaillant aujourd’hui à New York, il se considère comme un artiste conceptuel : « Tout commence par une idée, et l'idée détermine l'exécution. ». Par conséquent, son travail varie en fonction du support, allant de la photographie à l'installation, en passant par la sculpture, la peinture et la vidéo. Ces six dernières années, il s’est attaché à représenter le monde dans lequel vivent ceux qui croient des vérités ou faits alternatifs – un projet intitulé The United States of Conspiracies.

Puis pour son dernier projet Another America, Philip Toledano a utilisé l’intelligence artificielle pour crée une histoire parallèle des Etats-Unis, où il dépeint des situations plus ou moins réalistes, entre le vraisemblable et l’explicitement irréel dans une esthétique de prises de vues des années 1940 et 1950.

Another America sera publié cette année aux Editions l'Artière.


@mrtoledano

Mrtoledano.com


Another America et We Are at War

À l’attention et la fascination de Phillip Toledano pour l’Intelligence Artificielle, le Festival consacre la première grande exposition de son tout récent travail Another America, réécriture surprenante de l’Histoire américaine qui sera présentée en même temps que We Are at War. Cette dernière série, réalisée en résidence, oscille toujours entre faits historiques et fake news en pleine époque complotiste.

© Phillip Toledano _  Another America

Another America, Planches contact 2024 © Phillip Toledano


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Coco Amardeil Alessandro Calabrese Sara Imloul Julien Mignot Patricia Morosan Richard Pak Bettina Pittaluga Phillip Toledano Huang Xiaoliang

Julien Mignot

Photographe invité 2024
© Julien Mignot

Julien Mignot est né en 1981. Ses premiers reportages le catapultent dans les coulisses des défilés de mode ; à vingt ans à peine, il publie dans Elle. Il commence par le reportage en travaillant pour Libération, Le Monde, Elle ou Télérama puis se tourne de plus en plus vers le portrait et s’internationalise en travaillant pour le New York Times, Vanity Fair, M Le mag, L’Express Styles, D Magazine, Sport and Style ou encore The New Yorker.

Il signe la couverture de nombreux albums, comme celui de Claudio Abbado, Jeanne Added en passant par Izia, le quatuor Ebène, Kiddi Smile, Rodolphe Burger ou Yuksek. Capable de répondre à des clients aussi divers que Chanel, Hermès, Sony, Dom Pérignon, Boucheron, Louis Vuitton, il collabore également avec Xavier Dolan, la Philharmonie ou l’Opéra de Paris. En 2018, il publie son premier livre 96 Months aux éditions Filigranes, en 2019 ce sera son premier court métrage, Sous la Peau, avec Victoire du Bois, Damien Bonnard et Mathieu Amalric. En 2020 il délivre le clip de l’album entier de Jeanne Added, Air.

Ses séries Screenlove et Airline ont été exposées à Unseen, Art Paris et Approche. Le Centre photographique de Clermont-Ferrand lui dédie une rétrospective en 2020 avec l’exposition Le Photographe et son double. Il publie au côté de JD Beauvallet le livre 20 yo, no music, no life ! Il a récemment exposé sa série Before The Night Is Over à la galerie Intervalle où il est représenté pour Screenlove. Il est également représenté par la galerie Esther Woerdehoff pour Airline, présentée en novembre 2022 au Grand Palais dans le cadre de Paris Photo.

De précédents travaux sont rentrés dans les collections de la BNF, du musée Nicéphore Nièpce et de la Leica Foundation, ainsi que dans de nombreuses collections privées.


@julien_mignot

Julienmignot.com


Temps Écran

À l’occasion du 50e anniversaire du Festival du Cinéma Américain de Deauville, Julien Mignot revient à Deauville cette année pour un hommage visuel au cinéma outre‑Atlantique, dans le sillage du travail réalisé l’année dernière à la chambre sur la couleur de l’horizon.

Temps Ecran, Planches Contact 2024 © Julien Mignot

Temps Ecran, Planches Contact 2024 © Julien Mignot


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Coco Amardeil Alessandro Calabrese Sara Imloul Julien Mignot Patricia Morosan Richard Pak Bettina Pittaluga Phillip Toledano Huang Xiaoliang

Huang Xiaoliang

Photographe invité 2024 avec l'association Yishu 8
© Huang Xiaoliang

Huang Xiaoliang est né à Hunan, Chine, en 1985. Il a reçu la prestigieuse Bourse Tierney ainsi que le Three Shadows Photography Award, et le Fang Jun Art Award décernés par le le Today Art Museum de Pékin. En 2018, il a été invité par l’association Yishu 8 pour une résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris.

Ses créations artistiques couvrent diverses formes, notamment la vidéo, la photographie, la peinture et le multimédia. Ses créations explorent les frontières entre la réalité et la fiction, prenant le quotidien comme toile de fond. Inspiré par les moments surprenants qui transcendent les expériences quotidiennes, il trouve des routines quotidiennes intéressantes qui sont répétitives et souvent négligées


@huangxiaoliang_art


Une fois la folie passée

Une fois la folie passée de l’artiste chinois Huang Xiaoliang explore la dualité entre les scènes dynamiques d’une ville balnéaire comme Deauville pendant la saison touristique et la solitude qui s’ensuit.

© Huang Xiaoliang_Three Youngsters_Planches Contact 2024

Three Youngsters, Planches Contact 2024 © Huang Xiaoliang


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Bettina Pittaluga

Photographe invitée 2024
© Bettina Pittaluga

Bettina Pittaluga, photographe franco-uruguayenne, s’est spécialisée dans la prise de vue de moments de vie intimes et émouvants à travers son objectif. Son intérêt précoce pour la photographie a émergé à l’âge de 14 ans lorsqu’elle prenait des photos de ses amis et de sa famille. Après une formation de photo-journaliste, elle poursuit l’excellence académique, en obtenant une maîtrise en sociologie à la Sorbonne et une autre au Centre d’études littéraires et scientifiques appliquées. La sociologie est devenue une révélation pour elle, lui offrant une manière structurée d’explorer ses questions et de contextualiser ses intérêts. Sa photographie, qui met l’accent sur l’authenticité, s’articule autour des personnes et de leurs histoires. Elle travaille principalement avec des films de format moyen et s’occupe souvent de l’impression de ses photos. Son engagement envers la photographie argentique est ancré dans son besoin d’un processus créatif tangible et pratique qui implique une attention méticuleuse aux détails. Son style photographique est une exploration sensorielle et instinctive de la réalité.

Elle utilise son art pour donner une voix à celles et ceux qui sont souvent négligés par les médias traditionnels. Les thèmes de l’amour, de la tendresse et de la gentillesse sont au coeur de son travail, reflétant sa lutte permanente contre l’injustice, la violence et la haine. Ses images sont de puissantes déclarations visuelles qui incarnent ses convictions et son engagement en faveur du changement. En plus de ses projets, elle collabore en tant que photographe indépendante avec des publications de renom, notamment M Le Monde, Wall Street Journal Magazine et The New Yorker.


@bettinapittaluga

Bettina-pittaluga.com


In Bed with

Avec In Bed with, Bettina Pittaluga explore la signification profonde et personnelle du lit à travers une série de portraits intimes et de confidences singulières des personnes qui y reposent.

Pour Bettina Pittaluga, le lit est bien plus qu’un simple meuble. Il devient une porte vers l’intime, un lieu de sincérité et de vérité. C’est un espace où l’authenticité de chaque individu peut être capturée, créant une bulle protectrice de bienveillance où chacun peut être soi-même, sans crainte, l’espace d’un instant.

À travers ce travail, Bettina nous invite à partager cette intimité et à découvrir les histoires personnelles des personnes photographiées, et nous offre une perspective nouvelle et touchante sur la signification du lit dans notre vie quotidienne.

© Bettina Pittaluga_In bed with_Planches Contact 2024 (1)

In bed with, Planches Contact 2024 © Bettina Pittaluga


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Richard Pak

Photographe invité 2024
© Letizia Le Fur

« Depuis vingt-cinq ans, le travail photographique de Richard Pak est conduit avec constance. L’œuvre se bâtit de façon empirique, entendons sans dogme ni programme, sans systématisme non plus. C’est l’idée même de photographie qui est travaillée sans qu’il soit question d’un processus invariant qui vaut caution esthétique. Que l’approche soit expérimentale et plastique, classique et documentaire, sociologique et fictionnelle, il affirme sa liberté d’écriture. Richard Pak a une passion pour l’insularité. Pour autant il n’est pas en quête d’exotisme, ce qui l’intéresse est l’observation d’un « vase clos » où l’humanité donnerait à voir ses caractéristiques. Pourtant, Richard Pak n’est pas anthropologue (ou alors sur un mode poétique), son style est à la fois réaliste et allégorique, tant il sait faire de la description une forme de suggestion. Car ce qui se joue est souterrain, au plus profond de ce qui travaille sa représentation du monde : le sentiment océanique, la modernité tardive, la puissance des affects, l’incarnation par l’image. La nécessité de voir vivre pour exister. »

Michel Poivert


@richardpakfr

Richard-pak.com


Le Voleur d’îles

Richard Pak s’inspire de l’historien de l’art Daniel Arasse qui, dans Le détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, évoque la fascination d’un artiste flamand pour une île, simple détail de La Chute d’Icare de Hans Bol.

Arasse suggère que cette fascination peut mener au désir de découper l’oeuvre. Pak réinvente cette pratique de la « découpe jouissive » dans cette série, où il photographie les îles normandes puis les découpe directement dans ses tirages. Deux œuvres sont ainsi créées : une mer sans son île et une île sans sa mer. L’artiste devenu le collectionneur-pirate qu’il s’est inventé, présente un archipel idéal des îles normandes.

© Richard Pak Le Voleur d'îles Planches Contact 2024

Le Voleur d'îles, Planches Contact 2024 © Richard Pak


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Patricia Morosan

Photographe invitée 2024
© William Minke

Patricia Morosan, née en 1984, est une artiste visuelle roumaine basée à Berlin. Elle travaille avec photographie, texte et audio-vidéo. Dans sa pratique, elle aborde la dualité de l’intimité et de l’identité. Explorant l’interdisciplinarité, son travail artistique évoque de multiples réalités et pratiques. Sa pratique est souvent collaborative et participative et s’intéresse aux idées et aux méthodes de la géographie émotionnelle et des cérémonies.

Patricia a étudié l’histoire de l’art et du cinéma à la l’Université Libre de Berlin, et la photographie à la Ostkreuzschule für Fotografie de Berlin, ainsi qu’à l’Académie des Beaux-Arts de Leipzig. Ses œuvres sont présentées à l’international et elle a reçu plusieurs prix et bourses. Elle a publié deux monographies : Sun Stands Still (dienacht Publishing, 2017) et (I) Remember Europe (Fotohof editions, 2022) et elle a auto-publié un livre d’artiste, M/OTHER (2023).

Son prochain livre, TELEPOETICS. Practices of Intimacy at the Distance, sera publié en 2024 par Editions sun/sun de Montpellier. Patricia Morosan fait partie du collectif d’artistes internationaux Temps Zero.


@patriciamorosan

Patriciamorosan.com


That Every Stone Is

That Every Stone Is est une immersion poétique et visuelle prenant comme décor et sujet les falaises des Vaches Noires, site géologique remarquable situé entre les communes de Villers‑sur‑Mer et Houlgate, le long de la côte de la Manche. Ces falaises sont célèbres pour leurs formations rocheuses spectaculaires et leurs fossiles datant de la période jurassique et crétacée attirant de nombreux géologues, paléontologues et touristes, témoins silencieux du passage du temps.

Chaque roche est une archive, une partie d’une bibliothèque naturelle qui conserve l’Histoire. À travers des rituels imaginaires et des conversations symboliques, Patricia Morosan réveille « l’appel ancien » de ces falaises, leur donnant une voix à travers différents médiums : photographie, vidéo, sérigraphie et installation sonore.

That every Stone Is © Patricia Morosan

That every Stone Is, planches contact 2024 © Patricia Morosan


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Sara Imloul

Photographe invitée 2024
Autoportrait (mon coeur) (détail), série Das Schloss, 2014 © Sara Imloul

Sara Imloul est une photographe plasticienne française, née à Mulhouse, en 1986.

Depuis 2008, Sara Imloul déploie une photographie autobiographique en s’attachant à fixer dans l’obscurité de ses noirs et blancs des visions intérieures nées du souvenir.

À rebours de la manipulation digitale, renouant bien plutôt avec les origines du médium, les images en noir et blanc d’Imloul sont alors pensées comme de véritables tableaux théâtraux qui semblent tout droit sortis du 19e siècle. Imloul a choisi la lenteur, l’Arte Povera de la photographie.

Depuis ses études à l’EPTA de Toulouse, Sara Imloul utilise le calotype, procédé mis au point par Henri Fox Talbot en 1840 qui permet, à partir d’un négatif papier, d’obtenir un tirage par contact. Chaque négatif est retravaillé à la main. Imloul mêle dessin et collage à ses tirages photographiques, et compose à la main sa narration singulière.

Réflexion sur l’identité et dimension introspective sont ici à l’œuvre, l’expression du je passant alors par le jeu : jeux de rôles, jeux de masques et jeux de mise en scène sont ainsi réunis par la magie de la photographie. Et la photographe d’investir l’interstice ténu qui sépare la reconstitution de la remémoration, la réalité de la représentation, Imloul suscitant alors une apparition, révélant une image évanescente qui s’énonce telle une réminiscence. Pareille pratique procède d’une interrogation sur les pouvoirs d’indexation du médium, capable de matérialiser la pensée, de générer le redoublement fictionnel des évènements passés.

En 2022, Imloul a été exposée à la Fondation Manuel Riviera-Ortiz en duo show avec Elina Brotherus dans le cadre des Rencontres de la Photographie d’Arles ainsi qu'à Paris Photo pour un solo show dans le secteur Curiosa. Elle est lauréate du Prix Levallois 2019 pour la série Passages, de l’Ombre aux Images (2015-2018).


@saraimloul

Saraimloul.com


La Mémoire de l’Eau et Das Schloss

La Mémoire de l’Eau de Sara Imloul est inspirée par la théorie éponyme publiée dans la revue scientifique Nature en 1988 : une théorie défendant l’idée que l’eau se souviendrait, qu’elle aurait une mémoire et pourrait conserver en elle des informations, pour toujours.

Cette histoire, dans la lignée de ses séries précédentes, est une nouvelle partition réalisée autour du fondement de l’écriture automatique d’André Breton. De la création d’images mentales basées sur les rêves et les souvenirs, ici liés à une histoire vécue. Pour Sara Imloul, « les plages, les murs, les surfaces de Deauville sont des pages blanches, des planches à dessiner, à rêver, pour fonder le théâtre de cette nouvelle série autobiographique et allégorique en lien direct avec ces éléments naturels si particuliers ».

Afin de montrer la continuité de son parcours, Das Schloss, en parallèle, présente des images d’un précédent et important travail autobiographique de Sara Imloul.

Robe I, La Mémoire de l'Eau ©Sara Imloul

Robe I, La Mémoire de l'Eau, planches contact 2024 © Sara Imloul


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Coco Amardeil Alessandro Calabrese Sara Imloul Julien Mignot Patricia Morosan Richard Pak Bettina Pittaluga Phillip Toledano Huang Xiaoliang

Coco Amardeil

Photographe invitée 2024
© Coco Amardeil

Coco Amardeil est une photographe et réalisatrice franco-canadienne née à Toronto en 1965. Actuellement installée à Paris, Coco a vécu au Canada, au Royaume-Uni, au Brésil et en Australie. Après une License en psychologie, elle découvre la photographie de mode et s’y consacre pleinement, infusant dans son travail, sa créativité décalée.

Coco Amardeil contribue à de nombreuses missions éditoriales et publicitaires pour des magazines et des marques reconnus (Telegraph Magazine, Vogue Bambini et Madame Figaro, Bollinger, Armani, Le Bon Marché, Rochas, etc.) tout en poursuivant ses projets artistiques personnels.

Son engagement dans la photographie a été salué par de nombreux prix tels que LensCulture Portrait Award 2017, Professional Fine Arts Awards 2018, Prix Révélation SAIF - Festival d'Arles, « Coup de Cœur » - Bourse du Talent à la BNF 2018, Lauréate Prix Virginia.


@cocoamardeil

Cocoama.com


L’ Abécédaire normand

Coco Amardeil a répondu à l’invitation du Festival de créer un abécédaire pour enfants inspiré de la Normandie.

Chaque lettre de l’alphabet est associée à une photographie qui représente un aspect emblématique de la région, ainsi le V pour vache, le C pour camembert, le M pour Mont-Saint-Michel…

L’abécédaire de Coco Amardeil est à la fois adressé au jeune public pour découvrir la culture locale, à enrichir leur vocabulaire et pour développer leur sensibilité artistique avec une oeuvre à la fois ludique et éducative, mais constitue également une exposition originale, subtile et décalée pour les adultes.

Abécédaire normand, Planches Contact 2024 © Coco Amardeil

L'Abécédaire normand, Planches Contact 2024 © Coco Amardeil


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Coco Amardeil Alessandro Calabrese Sara Imloul Julien Mignot Patricia Morosan Richard Pak Bettina Pittaluga Phillip Toledano Huang Xiaoliang

Alessandro Calabrese

Photographe invité 2024
© Alessandro Calabrese

Alessandro Calabrese est un artiste italien né à Trente en 1983 et basé à Milan. Dans ses explorations, Calabrese se penche sur les états liminaux de la culture visuelle contemporaine et de son langage à travers diverses pratiques : des images fixes ou en mouvement et des mots, de petites sculptures et de brèves performances.

Après avoir obtenu un diplôme d’architecture à l’IUAV de Venise, il obtient en 2012 un master en photographie et en design visuel à Milan, à la NABA. En 2015, il fait partie des talents émergents internationaux sélectionnés par FOAM avec le projet A Failed Entertainment. Il expose à Rome au musée MACRO pour le Prix Graziadei en 2016 puis au MAXXI en 2019. En 2017, il présente sa première exposition solo à la galerie Viasaterna, suivie, entre autres, par les expositions au Palazzo Reale, à Milan, pour le prix du Caire en 2018 et l’exposition collective After Monet au MART de Rovereto en 2020. En 2023, il expose au Palazzo Reale, à Milan, dans le cadre de l’exposition collective TREIZE Regards sur les musées de Lombardie. Il a notamment réalisé les résidences de Viafarini, Milan en 2019, Villa Filanda Antonini, Trévise, en 2021, et au Museo Castromediano de Lecce en 2023, à l’occasion de la bourse Strategia Fotografi a, où il réalise un projet en collaboration avec le fonds d’archives Carmelo Bene.

Il est maître des conférences à la NABA Milano depuis 2018.

Ses livres sont publiés par Skinnerboox. Il est également impliqué dans la programmation de Condominio,
espace à Milan dédié à la photographie.

Depuis 2016, il est représenté par la galerie Viasaterna.


@calabresandro
Alessandrocalabrese.info


Ways of Looking et Hierarchy of Genres

Depuis l’ouverture des Franciscaines, le Festival invite chaque année un artiste à revisiter les collections muséales de la ville. Après Joan Fontcuberta, Carolle Benitah et Salvatore Puglia, c’est au tour d’Alessandro Calabrese de s’immerger dans les archives et les oeuvres des collections.

Connu pour son exploration novatrice des images et de la matière, Alessandro Calabrese propose une relecture personnelle et expérimentale des oeuvres alliant collage et manipulation numérique sur la notion de « l’acte de voir » sous toutes ses formes.

En parallèle à son travail de résidence, Calabrese présente, rue Eugène Colas, une série d’images choisies par leur appartenance aux six genres picturaux (histoire, portrait, scène de genre, paysage, nature morte, animaux), où la frontière entre peinture et photographie s’estompe.

© Alessandro Calabrese Ways of Looking Planches Contact 2024

Ways of Looking, Planches Contact 2024 © Alessandro Calabrese


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